Discussion:
Villepin et "Le Jour et la nuit" responsables des stigmates de BHL
(trop ancien pour répondre)
Francois Kahn
2005-06-06 14:53:04 UTC
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Je jure que celle-la ce n'est pas moi qui l'ai inventée.

Un nouveau livre sur BHL doit paraître dans quelques semaines. Il s'agit
cette fois-ci d'une biographie autorisée par le nouveau philosophe.

On y apprend que BHL et Villepin se sont rencontrés à l'initiative de
Villepin dès 1997. Villepin, fasciné par le bide du "Jour et la nuit",
se prend de respect pour BHL et l'a appelé au téléphone pour le
réconforter et lui confier ses sentiments sur le héros du film, joué par
Delon. "Vous avez l'air d'un Christ sans plaies", lui glisse-t-il.

BHL est alors pris d'un malaise. La nuit-même, il se met à saigner des
paumes de la main. Les saignements se prolongeront durant des semaines,
malgré les bons soins d'Arielle Dombasle (as Marie-Madeleine) :

http://fr.news.yahoo.com/050606/202/4g8ao.html




L'étonnante rencontre entre Villepin et Bernard-Henri Lévy

PARIS (AFP) - "C'est une histoire invraisemblable, à faire peur,
vérifiée à des sources fiables, une histoire de stigmates et de Christ",
prévient l'un des biographes de Bernard-Henri Lévy, Philippe Boggio, en
racontant l'étonnante rencontre de Dominique de Villepin et de BHL.
En mars 1997, le philosophe, qui se trouve à l'île Maurice, déprime. Son
film "Le jour et la nuit" est un échec retentissant. Le secrétaire
général de l'Elysée, Dominique de Villepin, qu'il ne connaît pas, lui
téléphone.

"Il (Dominique de Villepin, ndlr) aime l'échec, écrit le biographe dans
son livre +Une vie+, il est curieux de ceux que frappe un tel revers".
Impatient de voir BHL, il lui demande de passer à son bureau dès
l'arrivée de son vol à Paris, au petit matin.

Alors que Jacques Chirac "passe la tête" pour voir peut-être à quoi
ressemble "un perdant notoire", Dominique de Villepin, affable,
monologue sur Alexandre (le héros du film, un écrivain retiré au Mexique
pour fuir son impuissance créatrice). "Il s'égare dans une sorte de
rhétorique maurrassienne", raconte Philippe Boggio dans son livre. "Vous
avez l'air d'un Christ sans plaies", lâche Dominique de Villepin tout à
coup.

"La formule lui (BHL, ndlr) coupe le souffle. Il ne répond rien, il a
l'impression que la tête lui tourne". Villepin parle toujours mais
l'écrivain-philosophe ne l'entend plus. BHL abrège l'entretien et sort.

La journée de Bernard-Henri Lévy est "inexplicablement difficile". Ce
"Christ sans plaies" le hante: il sent bien qu'il a un rapport avec son
inconscient. Son sommeil est agité. En pleine nuit, il se réveille en
criant: ses mains saignent! "Il a des sillons de sang à chaque paume, la
peau s'est craquelée en plusieurs endroits et suppure", écrit Boggio.

Gazes, pommades, bandages... Avec l'aide de sa femme, Arielle Dombasle,
BHL tente de se soigner, fait le tour des hôpitaux de Paris puis de ceux
de Londres et de Milan. "Après deux ou trois semaines, raconte l'auteur,
ses blessures ont tendance à réapparaître en fin de journée et à se
refermer la nuit". Au café de Flore, il laisse ses mains dans les
poches. Il dicte ses papiers au Point, ne les écrit plus.

BHL revoit le secrétaire général: "pour chasser la gêne, Villepin
plaisante. Il savait bien, s'étonne-t-il, qu'il avait un pouvoir, qu'il
était un grand sorcier africain mais à ce point!". Villepin jure de
garder le secret.

"C'est le signe de la psyché se débattant avec le corps de Bernard-Henri
Lévy", résume Arielle Dombasle. BHL est "un hypocondriaque au carré,
comme son ami Jean-Luc Lagardère", conclut Boggio, déjà biographe à
succès de Boris Vian et Coluche.

Cette biographie (éd La Table Ronde, intitulée "Une vie"), est la
troisième en quelques mois sur BHL, après les ouvrages de Philippe Cohen
("BHL: une biographie", éd Fayard) et de Jade Lindgaard et Xavier de La
Porte ("Le B.A.BA de BHL", éd La Découverte). Des essais sur l'écrivain
ont aussi été publiées récemment. Un tel phénomène - tant de livres,
souvent à charge, en si peu de temps et sans actualité particulière -
paraît unique dans l'histoire de l'édition française.



Maintenant, essayons d'imaginer.

Que se serait-il passé si Villepin avait qualifié BHL de :
- Bouddhâ sans graisse
- Schtroumpf sans bonnet blanc
- Mahomet sans barbe
- Chirac sans Bernadette
- sainte Blandine sans taureau
- saint Benjamin sans pal ????

Et l'échec retentissant du "Le Jour et la nuit" aurait-il stimulé
Villepin pour son propre chef d'oeuvre politique, "La Dissolution de
l'Assemblée nationale" ?
--
François Kahn
zarak
2005-06-06 17:28:20 UTC
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Il y a en effet une espèce de métaphysique du looser intégral qui a aussi
son histoire, ses phénomènes, son Calvaire.

Respectons-là et n'ayons pas peur de voir en BHL un grand prophète,
un véritable Messie de la nullité.
Jean-Abdoul Svenson
2005-06-07 07:16:18 UTC
Permalink
Incroyable ...
Va y'avoir du pélerinage ...

:)))
Post by Francois Kahn
Je jure que celle-la ce n'est pas moi qui l'ai inventée.
Un nouveau livre sur BHL doit paraître dans quelques semaines. Il s'agit
cette fois-ci d'une biographie autorisée par le nouveau philosophe.
On y apprend que BHL et Villepin se sont rencontrés à l'initiative de
Villepin dès 1997. Villepin, fasciné par le bide du "Jour et la nuit",
se prend de respect pour BHL et l'a appelé au téléphone pour le
réconforter et lui confier ses sentiments sur le héros du film, joué par
Delon. "Vous avez l'air d'un Christ sans plaies", lui glisse-t-il.
BHL est alors pris d'un malaise. La nuit-même, il se met à saigner des
paumes de la main. Les saignements se prolongeront durant des semaines,
http://fr.news.yahoo.com/050606/202/4g8ao.html
L'étonnante rencontre entre Villepin et Bernard-Henri Lévy
PARIS (AFP) - "C'est une histoire invraisemblable, à faire peur,
vérifiée à des sources fiables, une histoire de stigmates et de Christ",
prévient l'un des biographes de Bernard-Henri Lévy, Philippe Boggio, en
racontant l'étonnante rencontre de Dominique de Villepin et de BHL.
En mars 1997, le philosophe, qui se trouve à l'île Maurice, déprime. Son
film "Le jour et la nuit" est un échec retentissant. Le secrétaire
général de l'Elysée, Dominique de Villepin, qu'il ne connaît pas, lui
téléphone.
"Il (Dominique de Villepin, ndlr) aime l'échec, écrit le biographe dans
son livre +Une vie+, il est curieux de ceux que frappe un tel revers".
Impatient de voir BHL, il lui demande de passer à son bureau dès
l'arrivée de son vol à Paris, au petit matin.
Alors que Jacques Chirac "passe la tête" pour voir peut-être à quoi
ressemble "un perdant notoire", Dominique de Villepin, affable,
monologue sur Alexandre (le héros du film, un écrivain retiré au Mexique
pour fuir son impuissance créatrice). "Il s'égare dans une sorte de
rhétorique maurrassienne", raconte Philippe Boggio dans son livre. "Vous
avez l'air d'un Christ sans plaies", lâche Dominique de Villepin tout à
coup.
"La formule lui (BHL, ndlr) coupe le souffle. Il ne répond rien, il a
l'impression que la tête lui tourne". Villepin parle toujours mais
l'écrivain-philosophe ne l'entend plus. BHL abrège l'entretien et sort.
La journée de Bernard-Henri Lévy est "inexplicablement difficile". Ce
"Christ sans plaies" le hante: il sent bien qu'il a un rapport avec son
inconscient. Son sommeil est agité. En pleine nuit, il se réveille en
criant: ses mains saignent! "Il a des sillons de sang à chaque paume, la
peau s'est craquelée en plusieurs endroits et suppure", écrit Boggio.
Gazes, pommades, bandages... Avec l'aide de sa femme, Arielle Dombasle,
BHL tente de se soigner, fait le tour des hôpitaux de Paris puis de ceux
de Londres et de Milan. "Après deux ou trois semaines, raconte l'auteur,
ses blessures ont tendance à réapparaître en fin de journée et à se
refermer la nuit". Au café de Flore, il laisse ses mains dans les
poches. Il dicte ses papiers au Point, ne les écrit plus.
BHL revoit le secrétaire général: "pour chasser la gêne, Villepin
plaisante. Il savait bien, s'étonne-t-il, qu'il avait un pouvoir, qu'il
était un grand sorcier africain mais à ce point!". Villepin jure de
garder le secret.
"C'est le signe de la psyché se débattant avec le corps de Bernard-Henri
Lévy", résume Arielle Dombasle. BHL est "un hypocondriaque au carré,
comme son ami Jean-Luc Lagardère", conclut Boggio, déjà biographe à
succès de Boris Vian et Coluche.
Cette biographie (éd La Table Ronde, intitulée "Une vie"), est la
troisième en quelques mois sur BHL, après les ouvrages de Philippe Cohen
("BHL: une biographie", éd Fayard) et de Jade Lindgaard et Xavier de La
Porte ("Le B.A.BA de BHL", éd La Découverte). Des essais sur l'écrivain
ont aussi été publiées récemment. Un tel phénomène - tant de livres,
souvent à charge, en si peu de temps et sans actualité particulière -
paraît unique dans l'histoire de l'édition française.
Maintenant, essayons d'imaginer.
- Bouddhâ sans graisse
- Schtroumpf sans bonnet blanc
- Mahomet sans barbe
- Chirac sans Bernadette
- sainte Blandine sans taureau
- saint Benjamin sans pal ????
Et l'échec retentissant du "Le Jour et la nuit" aurait-il stimulé
Villepin pour son propre chef d'oeuvre politique, "La Dissolution de
l'Assemblée nationale" ?
--
François Kahn
Pierre Guillemot
2005-06-07 22:03:55 UTC
Permalink
Post by Francois Kahn
On y apprend que BHL et Villepin se sont rencontrés à l'initiative de
Villepin dès 1997. Villepin, fasciné par le bide du "Jour et la nuit",
se prend de respect pour BHL ...
N'ayant plus aucune notion de ce qu'il y avait dans ce film, j'ai
remonté le temps dans la mémoire technologisée de ce forum.
Certes beaucoup ont écrit à ce sujet, mais personne pour dire de quoi il
s'agissait. La controverse la plus riche (7 février 1997) portait sur la
possibilité d'écrire la critique d'un film que personne n'a vu. Car en
ce temps là l'auteur du film avait interdit à la presse de le voir.

Une des plus vibrantes interventions commençait ainsi:

" Comment obtenir de très bons papiers avec un très mauvais film? En
faisant comme BHL avec "le jour et la nuit". Mais attention, c'est un
métier à plein temps. "
Francois Kahn
2005-06-07 22:57:40 UTC
Permalink
Post by Pierre Guillemot
N'ayant plus aucune notion de ce qu'il y avait dans ce film, j'ai
remonté le temps dans la mémoire technologisée de ce forum.
Certes beaucoup ont écrit à ce sujet, mais personne pour dire de quoi il
s'agissait.
Alain Delon est un écrivain auteur d'un chef d'oeuvre du roman qui vit
depuis des années reclus dans une hacienda mexicaine en compagnie de sa
femme (Marianne Denicourt), de son intendant (Xavier Beauvois, amant de
ladite femme), d'une Québecoise, d'une mystérieuse femme (Lauren Bacall)
et d'un ami mexicain (Francisco Rabal).

Un producteur (Karl Zéro) tente d'acheter les droits du roman. Pour
convaincre Delon, il lui a ramené l'actrice qui devrait jouer le premier
rôle : Arielle Dombasle. Delon la découvre d'abord en la reluquant nue
dans sa chambre alors qu'il est monté dans une montgolfière. Il hésite
sur l'offre d'adaptation et discute longuement de transposer une vision
en images avec Zéro. Pendant ce temps, des cuisiniers veulent tuer Rabal
et montent un complot.

La nuit, à peu près tout le monde fornique (Zéro et Bacall exclus).
Delon découvre que Dombasle est la femme de sa vie. Manque de bol,
l'attentat contre Rabal échoue et elle meurt victime d'une balle perdue.
Delon se suicide en faisant péter sa montgolfière.

On joue aussi au piano "Night and Day" et lors de la scène d'amour entre
Delon et Dombasle, les plans en ombre chinoise derrière les rideaux ont
vu BHL servir de doublure à Delon à Delon. (Source : la bio signée
Philippe Cohen)

Le film est sorti le jour de la Saint-Valentin, après avoir été en
compétition au festival de Berlin.
--
FK
Hibernator
2005-06-07 23:03:06 UTC
Permalink
Post by Francois Kahn
Alain Delon est un écrivain auteur d'un chef d'oeuvre du roman qui vit
depuis des années reclus dans une hacienda mexicaine en compagnie de
sa femme (Marianne Denicourt), de son intendant (Xavier Beauvois,
amant de ladite femme), d'une Québecoise, d'une mystérieuse femme
(Lauren Bacall) et d'un ami mexicain (Francisco Rabal).
snip la suite très interessante : je me demande comment j'ai pu rater un
film pareil. Ah si ! J'étais dans le coma.
Est-ce qu'on a une chance de le voir à la télé ? Par exemple en 2ème
partie de soirée sur M6 un dimanche soir ?
Gromit
2005-06-07 23:13:53 UTC
Permalink
Post by Hibernator
Post by Francois Kahn
Alain Delon est un écrivain auteur d'un chef d'oeuvre du roman qui vit
depuis des années reclus dans une hacienda mexicaine en compagnie de
sa femme (Marianne Denicourt), de son intendant (Xavier Beauvois,
amant de ladite femme), d'une Québecoise, d'une mystérieuse femme
(Lauren Bacall) et d'un ami mexicain (Francisco Rabal).
snip la suite très interessante : je me demande comment j'ai pu rater un
film pareil. Ah si ! J'étais dans le coma.
Est-ce qu'on a une chance de le voir à la télé ? Par exemple en 2ème
partie de soirée sur M6 un dimanche soir ?
Oui, puisqu'il y est déjà passé.
Effectivement, il faut l'avoir vu une fois dans sa vie pour se rendre
compte de ce qu'est un film franchement nullissime.
--
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